Nouveau, toujours, bonjour!

Assez causé machins qui bougent, un café, un cendrier, et écoutons pousser nos cheveux.

Plantain lancéolé à maturité

Chemins de traverse


                         

A qu'appelle A

Bonjour, ma douce. Il faudrait que je mange mais je n'ai pas faim. Un café, siouplé.

Dans ces cas là, boire un jus...


                                                 



plus ton jus  


               

semama a écrit:voyage d'idées

                !!!

Et ça aussi

Sot s'hisse et grue hier,
trous de mémoire.

Dès le matin, par mes grand'routes coutumières
Qui traversent champs et vergers,
Je suis parti clair et léger,
Le corps enveloppé de vent et de lumière.

Je vais, je ne sais où. Je vais, je suis heureux ;
C'est fête et joie en ma poitrine ;
Que m'importent droits et doctrines,
Le caillou sonne et luit sous mes talons poudreux ;

Je marche avec l'orgueil d'aimer l'air et la terre,
D'être immense et d'être fou
Et de mêler le monde et tout
A cet enivrement de vie élémentaire.

Oh ! les pas voyageurs et clairs des anciens dieux !
Je m'enfouis dans l'herbe sombre
Où les chênes versent leurs ombres
Et je baise les fleurs sur leurs bouches de feu.

Les bras fluides et doux des rivières m'accueillent ;
Je me repose et je repars,
Avec mon guide : le hasard,
Par des sentiers sous bois dont je mâche les feuilles.

Il me semble jusqu'à ce jour n'avoir vécu
Que pour mourir et non pour vivre :
Oh ! quels tombeaux creusent les livres
Et que de fronts armés y descendent vaincus !

Dites, est-il vrai qu'hier il existât des choses,
Et que des yeux quotidiens
Aient regardé, avant les miens,
Se pavoiser les fruits et s'exalter les roses !

Pour la première fois, je vois les vents vermeils
Briller dans la mer des branchages,
Mon âme humaine n'a point d'âge ;
Tout est jeune, tout est nouveau sous le soleil.

J'aime mes yeux, mes bras, mes mains, ma chair, mon torse
Et mes cheveux amples et blonds
Et je voudrais, par mes poumons,
Boire l'espace entier pour en gonfler ma force.

Oh ! ces marches à travers bois, plaines, fossés,
Où l'être chante et pleure et crie
Et se dépense avec furie
Et s'enivre de soi ainsi qu'un insensé !

Emile Verhaeren

 

Pas plus

                 

Pas moins

https://www.youtube.com/watch?v=_EO7NjMfljw

 Je ne trouve rien en français, apprenez l'anglais, c'est facile, nom d'un chien!

Et ramonons les vieilles bronches qui râlent, Häaiïï !!!


               Jeûne et jus de radis, et allez çà dégage!



 Energie!

Ben quoi? C'est déjà mieux qu'une boîte à sons électronique. De vrais "musiciens", fussent ils frappeurs de bidons en ferraille; un vrai chef de groupe, un rythme simple mais fluide, à la fraction de seconde près : oui, mais notre oreille entend tout! En tout cas la mienne se lasse vite des machines.

Et qui nous aime nous suive,
malgré nos efforts pour écarte la foule

ben je suis moi.
mais je suis pas causante.
ça va reviendre.
bises

Un café et en route.

Bon week-end.