Nouveau, toujours, bonjour!

Et rêves  

Ou ceci, souvenir de jeunesse :

Sonnet moderne

Elle mit son plus beau chapeau, son chapeau bleu,
Et la robe que nul encor n'a dégrafée.
Puis elle releva la boucle ébouriffée
Que sa voilette avait fait redescendre un peu.

Elle se dit : - C'est mal, très-mal! Et comme il pleut !
Je serai faite, vrai, comme une vieille fée ! -
Puis, avant de sortir, pour prendre une bouffée
D'air chaud, elle allongea ses mains devant le feu.

Et sous son en-tout-cas la voilà qui trottine
Dans la pluie. On ne voit d'elle que sa bottine,
Et sa croupe qui fait un pouf au waterproof.

Elle arrive. - Mon Dieu ! que c'est haut le cinquième !
La clef est sur la porte, elle entre, elle fait : Ouf !
Et lui mouille le nez en lui disant : - Je t'aime.

Jean Richepin

Chaque siècle a sa tâche dont les autres ne sauraient s'acquitter pour lui. Il faut se mettre en harmonie avec les lois profondes de l'univers et non pas avec les préjugés et les habitudes qui en voilent le véritable sens. Il faut chercher ce qui est la vérité de notre caractère et de notre temps. Comme nos ancêtres l'ont fait eux aussi pour leur temps à eux. Il faut réaliser ce qui est juste dans notre moment de l'humanité. La vérité grandit et s'enrichit d'âge en âge mais il faut la recréer nous-mêmes. Nous ne la trouvons pas dans le testament de nos pères toute faite et prête à servir.


Léon Blum, 18 novembre 1897

merci ink
fatigués on s'est bien marré avec les animaux
je m'en va dormir bercée par ces petites bottines qui se hâtent sous la pluie

peace & love & bloom

Ouais c'est ça salut,

je vous laisse papi mami et le ptit fils trop dègue.

L'Homme et son image

Un homme qui s'aimait sans avoir de rivaux
Passait dans son esprit pour le plus beau du monde.
Il accusait toujours les miroirs d'être faux,
Vivant plus que content dans son erreur profonde.
Afin de le guérir, le sort officieux
Présentait partout à ses yeux
Les Conseillers muets dont se servent nos Dames :
Miroirs dans les logis, miroirs chez les Marchands,
Miroirs aux poches des galands,
Miroirs aux ceintures des femmes.
Que fait notre Narcisse ? Il va se confiner
Aux lieux les plus cachés qu'il peut s'imaginer
N'osant plus des miroirs éprouver l'aventure.
Mais un canal, formé par une source pure,
Se trouve en ces lieux écartés ;
Il s'y voit ; il se fâche ; et ses yeux irrités
Pensent apercevoir une chimère vaine.
Il fait tout ce qu'il peut pour éviter cette eau ;
Mais quoi, le canal est si beau
Qu'il ne le quitte qu'avec peine.
On voit bien où je veux venir.
Je parle à tous ; et cette erreur extrême
Est un mal que chacun se plaît d'entretenir.
Notre âme, c'est cet Homme amoureux de lui-même ;
Tant de Miroirs, ce sont les sottises d'autrui,
Miroirs, de nos défauts les Peintres légitimes ;
Et quant au Canal, c'est celui
Que chacun sait, le Livre des Maximes. La Fonaine

Hier


Aujourd'hui

désolée
donnons un tout petit peu d'attention claire pénible et courageuse à ce fait nucleaire
sans attaque, avec respect des gens qui bossent dans cette filière par habitude,
juste pour qu'un jour, a coup de petits tournants on passe délicatement et en douceur à autre chose

Pour le moment on a

Ise, devons-nous réécouter le clip à chaque fois ou un seule est-elle valable pour l'ensemble des posts ? Si la réécoute est impérative, je dois décommander mon dîner de ce soir.  

Désolée, une seule fois évidemment, et même si comme Shake une fois est de trop ce n'est pas une obligation !!!

Ca fait un peu invasion excusez-moi, grain de folie du jour, je le ferai plus, promis   

Tu recommences quand tu veux. Je me suis juste dit que tu ne voulais absolument pas qu'on le rate.

(L'autre gamin non plus il ne voulait pas qu'on le rate)

Il est de mon sang