Nouveau, toujours, bonjour!

Bizour la Bande, la Team, l'Equipe, les potos

Salut   tu  vas  bien ?


Tu es pressé d'écrire,
Comme si tu étais en retard sur la vie.
S'il en est ainsi fais cortège à tes sources.
Hâte-toi.
Hâte-toi de transmettre
Ta part de merveilleux de rébellion de bienfaisance.
Effectivement tu es en retard sur la vie,
La vie inexprimable,
La seule en fin de compte à laquelle tu acceptes de t'unir,
Celle qui t'est refusée chaque jour par les êtres et par les choses,
Dont tu obtiens péniblement de-ci de-là quelques fragments décharnés
Au bout de combats sans merci.
Hors d'elle, tout n'est qu'agonie soumise, fin grossière.
Si tu rencontres la mort durant ton labeur,
Reçois-là comme la nuque en sueur trouve bon le mouchoir aride,
En t'inclinant.
Si tu veux rire,
Offre ta soumission,
Jamais tes armes.
Tu as été créé pour des moments peu communs.
Modifie-toi, disparais sans regret
Au gré de la rigueur suave.
Quartier suivant quartier la liquidation du monde se poursuit
Sans interruption,
Sans égarement.


Essaime la poussière
Nul ne décèlera votre union.


René Char

Un bateau transportant du papier fait naufrage et trois rescapés atteignent une île, ainsi qu’une palette de papier.

Un anglais, un français, un juif, du papier 80 gr blanc.

Une île peuplée d’éléphants vivant paisiblement sans leur prêter attention.

Les trois rescapés décident de se séparer afin de consigner chacun les observations qu’ils pourront faire permettant leur survie.

Trois jours plus tard, l’anglais rentre et a consigné une cinquantaine de pages en un volume dont le titre est « Survie et organisation sur l’île aux éléphants».

7 jours plus tard, le français rentre, ayant consigné trois volumes dont on peut voir le titre du premier : « une démocratie est-elle possible sur l’île aux éléphants ».

14 jours plus tard, le juif rentre, ayant consigné trente volumes dont on peut voir le titre du premier : « Les éléphants et la question juive ».

ces gens sont sales

Je peux ?

Voilà j'aurais besoin d'un petit cours de compréhension...

C'est pas pour dire mais d'habitude les anglais s'en prennent aussi plein la g....., alors c'est un blague anglaise ?

Mais là n'est pas le plus important à mes yeux.

Les Français sont donc connus pour leur focalisation sur la démocratie ? Avec tout ce que cela implique :
- difficulté à s'y plier
- mais rédaction et re-rédaction de règles pour tenter de les faire coller au fonctionnement franco-français ?
- etc you're welcome   

Disons que les Français sont réputés aimer les débats sans fin, les idées et l'idéalisme, râler bien sûr, mais pas pour être très pratico-pratiques.

Est-ce que le grammage du papier et sa couleur ne sont pas là pour nous égarer un brin ? Pis bon, le papier n'a pas été mouillé dans le naufrage ? Et les stylos, ils sont des stylos, des crayons, une imprimante, un ordinateur et de quoi relier les feuilles ? Et qui est là pour raconter l'histoire ? C'est bizarre tout ça, on ne nous dit pas tout, on nous ment sûrement...

inkakurrpa a écrit:

Est-ce que le grammage du papier et sa couleur ne sont pas là pour nous égarer un brin ? Pis bon, le papier n'a pas été mouillé dans le naufrage ? Et les stylos, ils sont des stylos, des crayons, une imprimante, un ordinateur et de quoi relier les feuilles ? Et qui est là pour raconter l'histoire ? C'est bizarre tout ça, on ne nous dit pas tout, on nous ment sûrement...

PTDR !

Merci Inka !

Une même musique, deux fois, pour des choses différentes.

Patience

Jusqu'ici, tout va bien.

c'est un cauchemar prends un calin et va te recoucher

Cauchemar, oui. Pas drôle.

Suis-je condamné à être drôle ?

t'es pas condamné

Ce n'est pas la question.

vous trouvez pas interrogeant qu'on boit tous la même graine moulue ? (il y en a beaucoup des graines dans ce monde...)

pluie anti-sortie boulangerie avant le café, j'ai fait des crêpes.

je roule le nain dedans pour qu'il ait bien chaud.

Salut

Je m'absente trois jours et le forum explose de partout   

Jamais vu un succès si rapide, bravo aux tauliers.

Prendrais bien un café sinon.

Gimli je ne voudrais pas être dans ta tête au réveil, pour compenser :

LABYRINTHE

Il n’y a pas de porte. Tu y es
Et le château embrasse l’univers
Il ne contient ni avers ni revers
Ni mur extérieur ni centre secret.
N’attends pas de la rigueur du chemin
Qui, obstiné, bifurque dans un autre,
Qu’il ait une fin. De fer est ton destin
Comme ton juge. N’attends pas l’assaut
Du taureau qui est homme et dont, plurielle,
L’étrange forme est l’horreur du réseau
D’interminable pierre qui s’emmêle.
Il n’existe pas. N’attends rien. Ni cette
Bête au noir crépuscule qui te guette.

Jorge Luis Borges

Bizour le monde !

Ce matin comme tous les matins j'ai encore les yeux collés.
Mais je voulais vous dire merci pour les posts de cette nuit.
En particulier les photos de Gimli.
Oui je les trouve horribles. Mais elles illustrent tout à fait ce que je ressens souvent. Une envie de hurler à l'horreur, et de ramener sur terre pour mieux maîtriser... Et comment maîtriser mieux que par une entourloupe... C'est un humour qui ne cache pas la profondeur des sentiments.
Je crois que c'est ce que tu m'as dit Gimli au Petit Coin : les colères et les pleurs que l'on cache, les ramener ici à l'Esperluette, les partager comme le reste, parce qu'on est amis, qu'entre amis on comprend et on aide ceux qui souffrent.

(Citation exacte : "par Gimli le Dim 23 Fév - 16:54
Pourquoi l'ambiance du bistrot devrait obligatoirement être joyeuse, il y a Noël pour être obligé d'être joyeux quand on se fait chier ?
Dans les bistrots, on va avec son humeur, bonne ou mauvaise; cette humeur est parfois la raison pour laquelle on va au bistrot, d'ailleurs.")

Je ne sais ce qui t'a amené à nous montrer ces photos mais j'aurais eu envie d'en faire autant ces derniers jours...
Un gros câlin à toi.

On dit que toute vérité n'est pas bonne à dire, mais "c'est pas parce qu'on le dit que c'est vrai" (autre citation de Gimli)

Bon j'arrête sinon mon mari va être jaloux

J'ai bouffé avec un syndicaliste. Ca me met souvent de mauvais humeur. J'ai horreur qu'on m'explique que je devrais agir localement. J'agis où je veux et que chacun fasse pareil, bordel, il faut de toute façon agir partout et j'ai horreur qu'on hiérarchise les souffrances. Leur proximité ne me les rend pas plus ou moins supportables et il en va de même de leur éloignement.

M'a cassé les burnes avec son indignation sur un projet de loi voulant taxer les bagnoles au kilomètre. Et m'a accusé de m'en branler parce que je n'ai pas de bagnole mais que quand ils s'en prendront aux motos, je râlerai et gna gna gna et blabla. Ce qui n'a rien à voir. C'est peut être pas bien cette taxe, je n'en sais rien, les gens qui me préoccupent n'imaginent même pas qu'il pourrait en avoir une, de bagnole. Ils essaient d'arriver jusque demain, c'est leur long voyage quotidien.

Gimli a écrit:C'est peut être pas bien cette taxe, je n'en sais rien, les gens qui me préoccupent n'imaginent même pas qu'il pourrait en avoir une, de bagnole. Ils essaient d'arriver jusque demain, c'est leur long voyage quotidien.

Tu le lui as dit ? Ca m'aurait cloué le bec et j'aurais mieux apprécié le steack-frites   

même si ils cassent les couilles  je suis toujours tentée de m'empecher de les critiquer car ce sont eux en france qui accompagnent les salariés aux entretiens prealables de licence-ciment ou ils sont carrément plus efficaces qu'en commissions paritaires


tu vis dangereusement le nain, sauve ta journée fais une sieste

Je n'ai plus rien dit, il sentait trop le fraichement converti. Tu ne sais pas te faire entendre d'un fraichement converti, il doit encore trop se convaincre lui-même.

Les révélations, ça me frise les poils du culte.